Pendant que d'autres sont à la plage, pour ma part, c'est un été studieux, résolument tourné vers la défense des motards contre le CT moto.
Clavier sous parasol, jâai entamĂ© la rĂ©daction dâune sĂ©rie de mĂ©moires destinĂ©s Ă alimenter plusieurs contentieux, dont celui devant le Conseil dâĂtat.
âïž Pourquoi ces actions en justice ?
Parce que lâĂtat, malgrĂ© ses engagements prĂ©cĂ©dents, a failli :
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â Le Conseil dâĂtat a Ă©cartĂ© mes demandes pourtant fondĂ©es en droit, sans mĂȘme tenir compte des documents publics non transmis.
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đ LâĂtat n'a jamais rĂ©pondu Ă mes demandes d'accĂšs aux donnĂ©es pourtant validĂ©es par la CADA comme lĂ©gitimes et communicables.
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đ§ Les ministres successifs ont chamboulĂ© les lignes politiques, alors mĂȘme que les mesures alternatives au CT Ă©taient clairement annoncĂ©es en 2021.
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đ Aucun centre de contrĂŽle technique public nâexiste, mĂȘme pour ma voiture : nous sommes tous contraints de recourir Ă des prestataires privĂ©s, sans alternative.
Ces Ă©lĂ©ments sont dĂ©taillĂ©s dans mes conclusions au Conseil dâĂtat
đŹ Et localement ? Une saisine du Tribunal administratif
Jâai aussi engagĂ© une dĂ©marche auprĂšs de la prĂ©fecture de la Manche pour faire valider le CT de ma propre moto au titre de lâarticle L. 323-1 du Code de la route. Cet article prĂ©voit que le CT puisse ĂȘtre rĂ©alisĂ© par des services de lâĂtat. Or, aujourdâhui, aucune structure publique n'existe.
Ma demande était donc simple :
"Faites valider mon CT moto par lâĂtat, ou reconnaissez que cette possibilitĂ© nâexiste pas."
Sans réponse de l'administration, la suite est logique : contentieux au tribunal administratif.
đ§ Une mobilisation de fond, pas de forme
Jâinvite dâailleurs les motards, les antennes FFMC, les groupes indĂ©pendants, les collectifs ou tout autre citoyen engagĂ© Ă me rejoindre. Si vous souhaitez co-Ă©crire, apporter votre contribution, ou enrichir ces mĂ©moires par vos expĂ©riences ou arguments, ma porte est ouverte.
Ensemble, nous pouvons construire une contestation solide, argumentée, collective.
Ce nâest pas juste une dĂ©marche individuelle. Câest un effort citoyen pour forcer les institutions Ă respecter la loi, les engagements passĂ©s, et les droits fondamentaux des usagers.
Je refuse un systĂšme oĂč la seule option soit de payer un prestataire privĂ©, sans alternative publique, pour rĂ©pondre Ă une obligation imposĂ©e par lâĂtat.
Ce combat continue. Au Conseil dâĂtat. Devant les prĂ©fets. Et bientĂŽt, au tribunal administratif, et le contentieux du Conseil d'Etat !