🚫 Suppression des ZFE à l’Assemblée nationale : une première victoire… mais la lutte continue !

Le 28 mai 2025, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture un amendement visant à supprimer l’obligation de mettre en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Cette avancée, obtenue dans le cadre du projet de loi de simplification de la vie économique, constitue une première victoire pour tous les citoyens qui se mobilisent contre ces dispositifs injustes et excluants.

📜 Ce que dit le vote

Le vote a été favorable à la suppression des ZFE, avec :

98 voix pour : principalement des députés du Rassemblement national, des Républicains, de La France insoumise, ainsi que quelques membres de la majorité présidentielle.
51 voix contre : issues des rangs écologistes, socialistes et d’une partie de la majorité.

🔗 Consulter le vote officiel sur le site de l’Assemblée nationale :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/scrutins/2190

📚 Un texte qui soulève de nombreuses réactions

L'amendement voté supprime l'obligation, instaurée dans la loi Climat et Résilience de 2021, pour les métropoles de plus de 150 000 habitants de mettre en œuvre une ZFE-m d’ici 2025.

S'il est définitivement adopté, ce texte pourrait marquer un revirement majeur dans la politique de mobilité et de lutte contre la pollution atmosphérique.

Mais attention : le texte n’est pas encore promulgué.

🔁 Et maintenant ?

➡️ Ce vote n’est qu’une étape. Pour que la suppression des ZFE entre en vigueur, il reste :

Une deuxième lecture à l’Assemblée nationale.
Un vote au Sénat, qui pourrait amender ou rejeter le texte.
Une éventuelle Commission Mixte Paritaire (CMP).
Enfin, une promulgation par le Président de la République.

Chaque étape peut modifier, affaiblir ou supprimer cette mesure.

La vigilance est donc plus que jamais de mise.

🧠 Un argumentaire toujours d’actualité

💡 Je vous invite à relire mon argumentaire du 28 avril 2023, où j’exposais pourquoi les ZFE sont à la fois socialement injustes, scientifiquement mal fondées, et démocratiquement contestables.

🔗 Lire l’article complet :
👉 ZFE-m dans le Cotentin : une réponse citoyenne pour une mobilité juste

📄 Et n’hésitez pas à consulter le document PDF en lien dans l’article, qui développe en détail les données scientifiques, juridiques et citoyennes.

✊ Restons mobilisés : la pression citoyenne fait la différence

Ne lâchons rien ! C’est grâce à notre mobilisation collective que ce vote a pu avoir lieu.

📣 Chaque citoyen peut et doit contacter ses élus (députés, sénateurs, maires). Ils sont là pour nous représenter, et leur position peut évoluer sous la pression citoyenne.

👉 Les coordonnées des parlementaires sont disponibles publiquement. N’hésitez pas à leur écrire ou à leur demander leur position sur les ZFE.

🏛️ Un maire peut s’opposer localement à une ZFE

Et c’est important de le savoir : un maire peut prendre un arrêté municipal pour reprendre la compétence mobilité localement. Résultat : la commune peut échapper à une ZFE, même si l’EPCI (communauté d’agglomération ou métropole) est concernée.

➡️ C’est une arme juridique locale à utiliser et à faire connaître !

Exemple très visible sur le ZFE de Rouen !
La polution s'arrête à la Frontière !!!
Merci aux villes du Nord de Rouen de n'avoir pas pris la position de la ZFE !

📢 Continuons la pression !

💬 Les ZFE ne sont pas inévitables. Elles peuvent être stoppées, amendées, ou supprimées.
Mais cela ne se fera que par une mobilisation constante, citoyenne et argumentée.

📌 Suivons attentivement la suite du projet de loi. Surveillons les amendements, les votes au Sénat, et continuons à faire entendre notre voix.

🛑 NON aux ZFE injustes, oui à une mobilité libre, équitable et responsable !

📢 Revue de Presse (mon plan de travail, résumé, en cette soirée) !

Oui, l'Assemblée nationale a voté en première lecture la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE) le 28 mai 2025, dans le cadre du projet de loi de « simplification de la vie économique ».

Cette décision a été adoptée par 98 voix contre 51.

📜 Détails du vote

Pour la suppression : 98 députés, principalement issus du Rassemblement national (RN), des Républicains (LR), de La France insoumise (LFI) et de quelques membres de la majorité présidentielle.
Contre la suppression : 51 députés, notamment des écologistes, des socialistes et une partie de la majorité présidentielle.

📢 Essayez d'aller convaincre par voie numérique, votre député ayant voté contre !

La liste est disponible sur https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/scrutins/2190

🧾 Contenu du texte législatif

La suppression des ZFE a été introduite via un amendement au projet de loi de simplification de la vie économique. Ce texte vise à alléger certaines réglementations pour faciliter la vie des entreprises et des citoyens. L'amendement en question supprime l'obligation pour les agglomérations de plus de 150 000 habitants de mettre en place des ZFE.

🔄 Prochaines étapes

Le vote du 28 mai constitue une première lecture. Pour que la suppression des ZFE soit définitive, le projet de loi doit encore :Le Progrès+5Motor1.com+5Le Monde.fr+5Radio France

Être adopté en seconde lecture par l'Assemblée nationale.
Être examiné et voté par le Sénat.
Éventuellement faire l'objet d'une Commission Mixte Paritaire (CMP) en cas de désaccord entre les deux chambres.
Être promulgué par le Président de la République.

Le gouvernement, qui n'était pas favorable à la suppression des ZFE, pourrait tenter de réintroduire des dispositions similaires lors des prochaines étapes législatives. LCP-Assemblée nationale+1

🌍 Contexte et réactions

Les ZFE ont été mises en place pour réduire la pollution de l'air en limitant l'accès des véhicules les plus polluants aux centres urbains. Elles sont critiquées par certains pour leur impact social, notamment sur les ménages modestes qui n'ont pas les moyens de changer de véhicule. Le vote de l'Assemblée a suscité des réactions contrastées :

Satisfaction : Les groupes RN, LR et LFI ont salué une victoire contre une mesure jugée injuste socialement.
Opposition : Les écologistes et certains membres de la majorité ont dénoncé une régression en matière de santé publique et de protection de l'environnement.